CSA kesako ?

IANAL : en premier lieu, nos amis américains utilisent l’expression IANA pour I Am Not A Lawyer ; ce qui signifie que je vais évoquer des éléments qui n’utilisent pas toute la subtilité et la rigueur des juristes pour évoquer ici cette notion de CSA ou Custom Support Agreement.

Officiellement, le terme de CSA ne devrait plus être utilisé, mais simplement celui de CS ou Custom Support. Comme Microsoft aime les TLA (Three Letter AcronymsSourire), CSA reste couramment utilisé.

Avec la publication d’un calendrier prévisionnel des dates de fin de support des logiciels, Microsoft a rencontré des clients qui se disaient intéressés pour recevoir une proposition d’extension de ces dates de fin de support. Le CSA est apparu pour répondre à cette demande. Il est loin d’être acheté par une majorité de clients, mais permet de prolonger le support de produits au-delà de la période d’extension dès lors que le produit était couvert par un contrat de support Premier auprès de Microsoft.

Les CSA peuvent être signés pour prolonger le support d’un service pack tel que le Service Pack 2 de Windows XP en ce moment. Ils sont également proposés pour prolonger le support d’une version d’un logiciel tel que Windows 2000 Server.

Avec la signature d’un CSA, le client s’engage à faire son possible pour migrer ses ordinateurs vers des versions supportées du logiciel qui fait l’objet du CSA. Je ne connais pas le montant de ces contrats, mais suppose qu’il s’élève à des sommes importantes qui ne peuvent se justifier que par rapport à un impératif sérieux et motivé.

Pour Microsoft, le CSA vise à livrer des correctifs et, notamment les correctifs de sécurité, au-delà de la fin du support. Cette livraison dépend de la capacité à développer le correctif : dans bien des cas, les composants impactés sont tellement sensibles qu’il n’est pas possible d’y apporter une modification sans risquer de déstabiliser le produit.

Pour System Center Configuration Manager (ConfigMgr) comme pour Windows Server Update Services (WSUS), l’intégration de ces correctifs qui n’apparaissent pas dans le catalogue de Windows Update est une opération spécifique.

Avant de signer un CSA, vous devez vous poser la question de son utilité : dans la balance, vous devez considérer que même en étant à jour de correctifs de sécurité, un logiciel trop ancien reste un produit beaucoup plus vulnérable et moins performant que les versions modernes qui l’ont remplacé.