La gratuité, c’est le vol

Le livre de Denis OLIVENNES n’aborde que très subrepticement le domaine de l’informatique et du logiciel dit « Libre » ou en « Open Source ». Il traite de manière pertinente et impliquée le sujet des œuvres culturelles telles que la musique, la vidéo et le livre et de leur piratage.

J’ai particulièrement noté la différence de terminologie entre les français qui parlent de droit d’auteur quand les américains parlent de copyright ; inversant, ainsi, le débat et l’objectif des textes juridiques.

Bon nombre de ses constats s’appliquent également aux programmes informatiques. Ainsi, suis-je entièrement d’accord sur le fait que seul le créateur d’une création intellectuelle doit rester libre de décider s’il exige ou non une rétribution en échange de sa création. Mais un créateur qui ne serait pas rémunéré directement par un éditeur, devrait trouver sa subsistance d’une autre manière. En m’appuyant sur la description du système de production phonographique, je note que la plupart des grands contributeurs de logiciels en « Open Source » sont des salariés de grandes sociétés qui financent leurs travaux.

L’analyse des raisons qui conduisent certains à imaginer qu’ils peuvent librement piocher sur Internet, voire exiger que des créations soient gratuites, s’applique tant pour les créations culturelles que pour les programmes informatiques.

Pour ce qui est de la qualité, l’ouvrage ne porte pas de jugement de valeur… et je me dispenserais bien de faire un parallèle.